A propos de la première "fruiterie" (laiterie - fromagerie)
Les dernière nouvelles qui me sont parvenues concernant l'endroit où fut construite la première fruiterie,
la situent à proximité de la Curette, au sud de l'ancienne gendarmerie, aujourd'hui propriété du ramoneur.
En effet, lors de la transformation du bâtiment en question, avant la venue de la famille Frioud, l'on a évacué bon nombre d'objets et de traces d'une installation de pesage et de fabrication de fromage;
des restes de combustibles ont également été sortis de l'immeuble.
Ces faits expliquent entre autres pourquoi la fumée de la laiterie envahissait et gênait parfois l'école des filles, qui se trouvait à la Curette.
Si vous avez des commentaires ou des documents à ce sujet, merci de m'en informer au plus vite !
"Bienvenue sur mon blog ; il a été créé pour vous aider à découvrir le passé de mon village. Passionné de recherches historiques, j’ai classé les archives communales et paroissiales, et, depuis dix ans, j’ai écouté, noté, inventorié mille et un éléments qui prennent peu à peu la forme d’un livre : celui-ci retracera l’évolution du Prieuré, les heurs et malheurs de la population et des scènes de vie des Trèna Manchou." Denis Gendre
dimanche 19 février 2012
vendredi 3 février 2012
Quand les Trèna Manchous devaient émigrer
Un fait hélas bien
connu est l’émigration de nombreux fribourgeois pour l’Amérique, entre
1819 et 1860. Après l’année 1816, où les conditions météorologiques
désastreuses anéantirent les récoltes, la neige persistante forçant les
troupeaux à rester en plaine, celle de 1817 vit les mêmes phénomènes se
renouveler. Le prix du blé explosa (+ 400 %), celui du pain bondit de 15 ct à
75 ct la livre.
Les Semsalois n'ont pas échappé à la misère; plusieurs familles ont fait partie de l' expédition vers le Brésil, en 1819.
L’an 1854 a vu une nouvelle et importante vague d’émigration, mais cette fois-ci vers la Nouvelle Orléans. L’assemblée communale a décidé de
contracter un emprunt pour financer le voyage et assurer l’argent de poche.
Finalement, le coût total de l’émigration de 61 ressortissants s’éleva à fr 18'000.- Une coupe de bois spéciale fut
effectuée, dont la vente servit à rembourser cette somme.
Parmi les personnes ayant demandé un passeport pour partir, citons pour exemples :
Denis-Maurice Grivet , 57
ans , agriculteur, sa femme Madeleine, née Grand, ainsi que 4 enfants :
Fanchette, 28 ans, Marie, 26 ans, Léon, 15 ans, et Elise 3 ans, fille de ladite
Fanchette.
François Bard (Muron), 47
ans, agriculteur, sa femme Françoise, née Grivet et 5 enfants : Joséphine,
21 ans, Charles, 16 ans, Jean, 14 ans et Annette, 12 ans et Alphonse ( son
petit-fils).
Les lecteurs désireux d'en savoir plus pourront découvrir la liste complète dans l'ouvrage en préparation.
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